Signes d’Espoir
Présentation
Signes d’Espoir regroupe 3 organismes à but non lucratif qui sont aussi des organismes de bienfaisance : le Centre Signes d’Espoir, l’Atelier Signes d’Espoir et la Fondation Signes d’Espoir.
Mission
La mission de Signes d’Espoir consiste à aider les personnes atteintes de surdité, avec ou sans handicap associé, de la région de Québec, en leur offrant un emploi, des opportunités de formation et un milieu de vie adaptés, favorisant l’autonomie, l’intégration et l’épanouissement.
Notre distinction
Dans tous nos lieux, incluant notre administration, nous communiquons en Langue des Signes Québécoise (LSQ) avec notre clientèle ou nos collègues sourds gestuels. Nous sommes les seuls organismes dans la région de la capitale nationale à offrir ce type de service et d’environnement de travail. Cette langue est une partie importante de la culture sourde, nous valorisons ainsi l’inclusion de tous et le respect des différences.
Centre Signes d’Espoir
Le Centre Signes d’Espoir est un organisme à but non lucratif et un organisme de bienfaisance. Le Centre accueille des personnes sourdes et/ou vivant avec une ou plusieurs limitations.
Le Centre Signes d’Espoir se compose d’un Centre de jour (Secteur Formation) et de deux hébergements Auberge des Sourds et Habitat-Sourds.
Le Centre offre aussi des cours de Langue de Signes Québécoise (LSQ).
Atelier Signes d’Espoir
L’Atelier Signes d’Espoir est un organisme à but non lucratif, il est enregistré comme organisme de bienfaisance et est une entreprise adaptée. Nos employés sont sourds et/ou vivent avec une ou plusieurs limitations.
L’Atelier Signes d’Espoir se compose, d’un Atelier de Bois, d’un Atelier de Rembourrage, d’un Atelier de Démontage et recyclage, ainsi qu’une boutique vendant des ordinateurs et des livres usagés, Ordi-Livres.
Fondation Signes d’Espoir
La Fondation Signes d’Espoir est un organisme à but non lucratif et elle est enregistrée comme organisme de bienfaisance. La Fondation permet de trouver du financement pour aider à la réalisation des projets du Centre et de l’Atelier.
Historique
Sœur Louise Bellavance, travailleuse sociale au Centre des services sociaux de Québec, accepte la responsabilité des services auprès de la population sourde. Elle est interpelée par l’isolement et le rejet que vivent les personnes sourdes en général en raison de leur difficulté de communication. Elle ne voit qu’une solution : ouvrir un centre de jour afin que toutes ces personnes puissent se regrouper et recevoir des services adéquats selon les besoins exprimés. Elle présente son projet à sa congrégation, « les Sœurs de la Charité de Québec », qui accepte de la soutenir dans ce projet unique au Québec.
Sa vocation
Les actions mises en œuvre par Sœur Louise Bellavance pour faire du Centre Signes d’Espoir ce qu’il est aujourd’hui s’échelonnent sur plus de 40 ans et ont exigé un travail assidu, partagé par une multitude de personnes qui ont cru, dès le départ, au rêve de Sœur Louise Bellavance.
Avant même de s’atteler aux différents secteurs visés par son projet, soit la formation, le travail et l’hébergement, il était essentiel d’offrir un mode de communication aux différentes personnes impliquées, soit les bénévoles, les formateurs et les personnes sourdes vivant avec ou sans handicaps associés.
Sœur Louise Bellavance met donc sur pied un cours de LSQ (Langue des Signes Québécoise) qui, petit à petit, permet à tous de se comprendre et de communiquer, tant les usagers du Centre que les formateurs et le personnel. Parallèlement aux cours de LSQ, Sœur Louise crée un service d’accompagnement essentiel à la clientèle du Centre Signes d’Espoir. La suite logique à tous ces gestes, s’impose d’elle-même : face au succès rencontré auprès des usagers et des accompagnateurs du Centre, Sœur Louise ouvre les cours à la population qui s’y inscrit en grand nombre depuis plus de 40 ans.
Les valeurs véhiculées à Signes d’Espoir
Les membres du conseil d’administration et le personnel du Centre Signes d’Espoir s’inspirent de quatre grandes valeurs dans les rapports qu’ils entretiennent quotidiennement avec les usagers, les collègues, les bénévoles et les partenaires. Chacune de ces valeurs constitue un point d’ancrage, un repère individuel et collectif et influence notre façon d’être et d’agir.