HISTORIQUE
Sœur Louise Bellavance, travailleuse sociale au Centre des services sociaux de Québec, accepte la responsabilité des services auprès de la population sourde. Elle est interpelée par l’isolement et le rejet que vivent les personnes sourdes en général en raison de leur difficulté de communication. Elle ne voit qu’une solution : ouvrir un centre de jour afin que tout ces personnes puissent se regrouper et recevoir des services adéquats selon les besoins exprimés. Elle présente son projet à sa congrégation, « les Sœurs de la Charité de Québec », qui accepte de la soutenir dans ce projet unique au Québec.
- En 1979, Handi A, (aujourd’hui Centre Signes d’Espoir) ouvre ses portes.
- En 1986, une première maison d’hébergement est ouverte, l’Auberge des Sourds. Elle accueille neuf résidents sourds vivant avec une déficience intellectuelle.
- En 1991, Sœur Louise Bellavance a créé l’Atelier Le Coup de main, devenu en 2006 l’Atelier Signes d’Espoir, une entreprise adaptée qui emploie des personnes sourdes avec ou sans handicap relié.
- En 1999, afin de soutenir financièrement les divers secteurs d’activités, la Fondation Signes d’Espoir est mise sur pied. Plusieurs activités sont organisées pendant l’année.
- En 2002, une deuxième maison ouvrira ses portes, Habitat-Sourds accueille aujourd’hui 8 personnes sourdes vivant avec des problèmes de santé mentale.
- En 2010, création et ouverture de la boutique Ordi-Livres qui permet d’offrir une deuxième vie à des livres usagés ou à du matériel informatique.
- En 2012, mise sur pied de la cantine Habitat-Sourds qui favorise l’intégration et le mieux-être des personnes sourdes.
- En 2019, ouverture d’une deuxième boutique Ordi-Livres.
- En 2020, un déménagement important. Le Centre Signes d’Espoir et une partie de l’Atelier Signes d’Espoir (Recyclage informatique, Sous-traitance, Atelier Rembourrage) ont déménagé dans un bâtiment plus adapté aux nombreux besoins de nos clients et travailleurs.
Sa vocation
Les actions mises en œuvre par Sœur Louise Bellavance pour faire du Centre Signes d’Espoir ce qu’il est aujourd’hui s’échelonnent sur plus de 40 ans et ont exigé un travail assidu, partagé par une multitude de personnes qui ont cru, dès le départ, au rêve de Sœur Louise Bellavance.
Avant même de s’atteler aux différents secteurs visés par son projet, soit la formation, le travail et l’hébergement, il était essentiel d’offrir un mode de communication aux différentes personnes impliquées, soit les bénévoles, les formateurs et les personnes sourdes vivant avec ou sans handicaps associés.
Sœur Louise Bellavance met donc sur pied un cours de LSQ (Langue des Signes Québécoise) qui, petit à petit, permet à tous de se comprendre et de communiquer, tant les usagers du Centre que les formateurs et le personnel. Parallèlement aux cours de LSQ, Sœur Louise crée un service d’accompagnement essentiel à la clientèle du Centre Signes d’Espoir. La suite logique à tous ces gestes, s’impose d’elle-même : face au succès rencontré auprès des usagers et des accompagnateurs du Centre, Sœur Louise ouvre les cours à la population qui s’y inscrit en grand nombre depuis plus de 40 ans.
Les valeurs véhiculées à Signes d’Espoir
Une valeur, c’est l’importance que nous accordons à une action, qui est reconnue collectivement comme bien et qui sert de référence. À Signes d’Espoir, nos interventions sont guidées par la reconnaissance du fait que chaque individu est une personne à part entière.
Les membres du conseil d’administration et le personnel du Centre Signes d’Espoir s’inspirent de quatre grandes valeurs dans les rapports qu’ils entretiennent quotidiennement avec les usagers, les collègues, les bénévoles et les partenaires. Chacune de ces valeurs constitue un point d’ancrage, un repère individuel et collectif et influence notre façon d’être et d’agir.
Voici les 4 grandes valeurs qui sont véhiculées au quotidien :